top of page

Grades et Ceintures

 

Le niveau de la pratique, assimilable au système éducatif, est fondé sur le principe d'évaluation permanente des performances et compétences individuelles : non seulement, technique et combat, mais aussi, formation, enseignement comme transmetteur des valeurs et essences des arts martiaux.

 

L'échelle des grades est scindée en 2 rangs : ceintures de couleurs - des Keups, puis ceintures noires - des Dans. Chaque couleur de ceinture possède une signification qui lui est propre :

 

 

  • BLANCHE (8e Keup)
    Couleur de la Neige.
    Représente la pureté, l'innocence de l'initié et son ignorance vis-à-vis de l'art matial.
     

  • JAUNE (7e et 6e Keups)
    Couleur de la Terre.
    Dans laquelle, la plante prend racine et croît à l'image du partiquant qui progresse à partir du fondement de l'art.
     

  • VERTE (5e Keup)
    Couleur de l'Arbre.
    Symbolise la croissance de la plante, ainsi que les progrès de l'adepte dans l'art.
     

  • BLEUE (4e et 3e Keups)
    Couleur du Ciel.
    Vers lequel, l'arbre grandit, tout comme le pratiquant évolue dans la continuité de son art avant d'atteindre sa pleine maturité.
     

  • ROUGE (2e et 1er Keups)
    Couleur du Feu et du Sang.
    Signifie le danger d'une puissance et d'une énergie encore incontrôlée, avisant le pratiquant de se maîtriser lui-même et avertissant l'adversaire de se tenir à l'écart.
     

  • NOIRE (à partir du 1er Dan)
    Couleur du Cosmos et de l'Infini, donc de l'énergie source.
    Symbolise que le pratiquant atteint le sommet de son art. Aussi, cette couleur absolue évoque l'imperméabilité du pratiquant face à la peur et à l'obscurité sous toutes ses formes.

 

Ceintures Taekwondo

Les entraînements

 

" Dans la vie, voir une fois est mieux que d'écouter mille fois, mais en arts martiaux, faire une fois est mille fois mieux que de voir. "

 

Maître Lee Kwan-Young

 

Le Taekwondo se pratique avant tout dans une salle d'entraînement (dojang) et en tenue spécifique (dobok). 

 

Au début du cours, l'assistant le plus gradé du professeur donne le signal du garde-à-vous (tchaliot) et du salut général (kyongnye). Chaque séance d'entraînement démarre systématiquement par un échauffement, en particulier, footing, pliométrie, stretching, exercices de reflexes et d'explosivité...

 

S'enchaîne ensuite l'étude en individuel des mouvements de défense et d'attaque (kibon), ainsi que des techniques de forme ou de combat codifié (tul/poumse). Les techniques sont détaillées et illustrées pas à pas par l'enseignant avec l'aide de ses assistants en insistant sur quelques aspects essentiels et particuliers de l'exercice. L'entraînement se poursuit par le travail à deux des techniques de combat conventionnel (sebon et hanbon kyorugui), des techniques de self-defense (hoshinsul), des combats réglementé avec protections (kyorugui), et enfin (plus rarement), des exercices de casse (kyokpa). Le professeur et ses adjoints encadrent le déroulement en dispensant des explications et corrections si besoin est.

 

La séance d'entraînement se termine généralement par la révision de tuls/poumses et/ou par la pratique de combats 'light' ou " sans-touche ". Viennent clore le tout les exercices d'étirement et d'assouplissement. A la fin du cours, l'enseignant ordonne les 2 saluts finaux, l'un face aux élèves, puis l'autre, entre les élèves et l'assistant le plus gradé.

 

La teneur des séances d'entraînement et des différents ateliers de travail peut varier d'un club à l'autre mais est traditionnellement axée autour des thématiques de cours suivantes : débutants, avancés, ceintures noires, enfants, adultes, seniors, technique, combat, self-defense, casse, etc. Les passages de grades en interne ont souvent lieu à la mi-saison et/ou en fin de saison.

 

 

Lexique coréen

 

Hapkido, une discipline associée

 

Cet art martial peut se traduire littéralement du hangeul 합기도 la " Voie (Do - 도 - 道) de l'Energie (Ki - 기 - 氣) Unifiée, harmonisée (Hap - 합 - 合) ".

 

Exilé au Japon en 1912, le futur fondateur du Hapkido, Maître Choi Yong-Sul fut adopté par la famille de Sokaku Takeda, héritière du clan Takeda - célèbre lignée de redoutables samouraïs. Pendant 30 ans, il étudia avec celui-ci, qui fut aussi l'un des maîtres de Morihei Ueshiba, fondateur de l'Aïkido, l’art du Daito-Ryu Jû-Jutsu et Aïki-Jutsu. En 1946, après la Seconde Guerre mondiale, Me Choi retourna en Corée, à Taegu. Il y élaborait son propre style, synthèse de différents arts martiaux coréens, ainsi que de Jû-Jutsu et d'Aïki-Jutsu japonais. Deux ans plus tard, il nomma définitivement son art Hapkido - la " Voie pour Projeter l'Energie vitale ", ou encore, la " Voie des Energies Unifiées ".

 

Orienté spécifiquement vers la self-defense, le Hapkido comporte des techniques directes ou circulaires très rapides, efficientes et efficaces, contribuant à l'acquisition de la vitesse des réflexes et à la maîtrise de la coordination des mouvements. Dotée d'un ample répertoire comprenant près de 4000 techniques, la discipline permet un entraînement très diversifié de coups de pied, issus du Taekwondo pour la plupart, d’attaques avec les mains sur les articulations et centres nerveux, de tout type de projections, et également, du maniement des armes blanches. De nos jours en Corée, le Hapkido est utilisé par la police, par les forces spéciales de l’armée et par les services de protection des personnalités.

 

Art martial original sans championnat ni médaille, le Hapkido conserve un esprit traditionnel.

Logo KHF

Logo de la K.H.F. - Korea Hapkido Federation

bottom of page